Présentation de l'exposition "La Subversion des images" en octobre 2009 et janvier 2010 au Centre d'Art Contemporain Pompidou, à voir et à revoir :
http://www.dailymotion.com/video/xbkz1o_la-subversion-des-images-l-esprit-d_creation
Le Surréalisme est conçu comme un "court-circuit" des images et du langage. Le geste artistique surréaliste doit tenter de "changer la vie" (Arthur Rimbaud) et pour ce faire il faut commencer par changer "la vue", révolutionner le regard.
mardi 28 octobre 2014
lundi 27 octobre 2014
Man Ray et Picabia collaborent pour la Revue Littérature (Centre Pompidou)
L'exposition « Man Ray, Picabia et la revue Littérature (1922-1924) »
éclaire un moment peu connu de l'histoire de l'art moderne, entre la
fin du mouvement Dada et l'avènement du Surréalisme, en s'appuyant sur
les vingt-six projets de couvertures conçues par Francis Picabia
pour la revue Littérature au début des années 1920. En 2008, les
dessins originaux de Francis Picabia, dont quinze restaient inédits,
étaient révélés par Aube Elléouët-Breton. Les œuvres avaient été retrouvées dans une simple enveloppe.
http://www.dailymotion.com/video/x22ixg4_man-ray-picabia-et-la-revue-litterature-1922-1924-du-2-juillet-2014-au-8-septembre-2014_creation
http://www.dailymotion.com/video/x22ixg4_man-ray-picabia-et-la-revue-litterature-1922-1924-du-2-juillet-2014-au-8-septembre-2014_creation
mardi 21 octobre 2014
Marcel Duchamp et le Cinéma
Touche-à-tout, peintre, artiste conceptuel, cinéaste, Marcel Duchamp a collaboré avec Man Ray à l'élaboration d'un cinéma surréaliste.
Voici son "Anémic cinema" (1925) qui nous invite à prolonger la rêverie surréaliste, en contemplant dix disques optiques réalisés en 1923 et neuf contrepètries en spirales :
Assistants Man Ray et Marc Allégret
lundi 20 octobre 2014
Un rêve surréaliste : Dali dessine et rêve pour Hitchcock
Le célèbre rêve de "La Maison du Docteur Edwardes" ("Spellbound", 1945) d'Alfred Hitchcock est le fruit d'une collaboration artistique avec le peintre espagnol Dali :
Le rêve était à l'origine conçu pour durer 22 min. Après les coupures au montage, il n'en reste plus que 2 min. Une séquence montrait Ingrid Bergman transformée en statue dans un tableau peint par Dali. Elle était vêtue telle une vestale, le cou emprisonné dans les fers et transpercé d'une flèche.
Le rêve était à l'origine conçu pour durer 22 min. Après les coupures au montage, il n'en reste plus que 2 min. Une séquence montrait Ingrid Bergman transformée en statue dans un tableau peint par Dali. Elle était vêtue telle une vestale, le cou emprisonné dans les fers et transpercé d'une flèche.
mercredi 8 octobre 2014
Quand Jean Cocteau sculpte la Muse de Man Ray : Lee Miller
Jean Cocteau, non apparenté au Surréalisme, utilise des images proprement surréalistes dans "Le sang d'un poète" (1930) et emprunte la Muse de Man Ray : Lee Miller
Il s'agit d'un film expérimental dans lequel un poète converse avec une statue sans bras (interprétée par Lee Miller) qui lui conseille de plonger à travers le miroir afin de découvrir un autre monde (hôtel borgne, fumerie d'opium, maison de jeux). Quelques motifs surréalistes parsèment l'oeuvre : le miroir liquide, l'oeil dans un trou de serrure, la main sans corps qui tend un revolver à travers le mur et évidemment la statue-mannequin qui parle avec les lèvres et le visage de Lee Miller.
Cependant, Jean Cocteau, pourtant produit par le vicomte de Noailles comme avant lui Bunuel et tous les surréalistes, refuse de définir son oeuvre comme telle. Il y voit plutôt ses propres rêveries et visions poétiques qui participent davantage du "merveilleux" que du Surréalisme. Cette première incursion du poète dans le cinéma le conduira à créer "La Belle et la Bête" (1946), "Orphée" (1950), puis "Le Testament d'Orphée"(1960).
Il s'agit d'un film expérimental dans lequel un poète converse avec une statue sans bras (interprétée par Lee Miller) qui lui conseille de plonger à travers le miroir afin de découvrir un autre monde (hôtel borgne, fumerie d'opium, maison de jeux). Quelques motifs surréalistes parsèment l'oeuvre : le miroir liquide, l'oeil dans un trou de serrure, la main sans corps qui tend un revolver à travers le mur et évidemment la statue-mannequin qui parle avec les lèvres et le visage de Lee Miller.
Cependant, Jean Cocteau, pourtant produit par le vicomte de Noailles comme avant lui Bunuel et tous les surréalistes, refuse de définir son oeuvre comme telle. Il y voit plutôt ses propres rêveries et visions poétiques qui participent davantage du "merveilleux" que du Surréalisme. Cette première incursion du poète dans le cinéma le conduira à créer "La Belle et la Bête" (1946), "Orphée" (1950), puis "Le Testament d'Orphée"(1960).
mardi 7 octobre 2014
"L'Amour fou" ou la beauté convulsive d'André Breton
L’Amour fou d'André BRETON (1937)
"Le 10 avril 1934, en pleine occultation de Vénus par la lune (ce phénomène ne devait se produire qu’une seule fois dans l’année), je déjeunais dans un petit restaurant situé assez désagréablement à côté d’un cimetière. Il faut, pour s’y rendre, passer sans enthousiasme devant plusieurs étalages de fleurs. Mais j’observais, n’ayant rien de mieux à faire, la vie charmante de ce lieu. Le soir le patron « qui fait cuisine » regagne son domicile à motocyclette. Les ouvriers semblent faire honneur à la nourriture. Le plongeur, vraiment très beau, d’aspect très intelligent, discute de choses apparemment sérieuses avec les clients. La servante est assez jolie : poétique plutôt.
Le 10 avril 1934, elle portait, sur un col blanc à pois espacés rouge fort en harmonie avec sa robe noire une très fine chaîne retenant trois gouttes claires, gouttes rondes sur lesquelles se détachait à la base un croissant de même substance pareillement serti. J’appréciais une fois de plus, infiniment, la coïncidence de ce bijou et de cette éclipse. Comme je cherchais à situer cette jeune femme, en la circonstance si bien inspirée, la voix du plongeur : « Ici, l’Ondine » et la réponse exquise, enfantine, à peine soupirée, parfaite : « Ah ! Oui, on le fait ici, l’on dîne ! » Est-il plus touchante scène ? Je me le demandais hier encore, en écoutant les artistes de l’atelier massacrer une pièce de John Ford.
La beauté convulsive sera érotique-voilée, explosante-fixe, magique-circonstancielle ou ne sera pas."
lundi 6 octobre 2014
Lautréamont : une référence des Surréalistes
"Beau comme la rétractilité des serres des oiseaux rapaces ; ou encore, comme l'incertitude des mouvements musculaires dans les plaies des parties molles de la région cervicale postérieure ; ou plutôt, comme ce piège à rats perpétuel, toujours retendu par l'animal pris, qui peut prendre seul des rongeurs indéfiniment, et fonctionner même caché sous la paille ; et surtout, comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie !"
Les Chants de Maldoror, dans Œuvres complètes, Isidore Ducasse comte de Lautréamont, éd. Guy Lévis Mano, 1938, chant VI, 1, p. 256
dimanche 5 octobre 2014
La Bande à Man Ray (documentaire)
Documentaire de Jean-Marie Drot, extrait des "Heures chaudes de Montparnasse" intitulé : "La Bande à Man Ray" ( 50 min)
Avec les visites de Tristan Tzara, Meret Oppenheim, Max Ernst,...
Avec les visites de Tristan Tzara, Meret Oppenheim, Max Ernst,...
vendredi 3 octobre 2014
Man Ray : exposition et vente aux enchères de 400 oeuvres
Man Ray : vente aux enchères par Sotheby's de 400 oeuvres provenant de la succession Man Ray
Exposition à la FIAC du 22 au 25 octobre 2014
Exposition à Sotheby's du 8 au 14 novembre 2014
Vous pouvez avoir un aperçu de la merveilleuse collection sur le site de Sotheby's :
http://www.sothebys.com/fr/search-results.html?keyword=man+ray
Des photographies (rayographies, solarisations, portraits...), des livres, des objets, des cartes postales...
Exposition à la FIAC du 22 au 25 octobre 2014
Exposition à Sotheby's du 8 au 14 novembre 2014
Vous pouvez avoir un aperçu de la merveilleuse collection sur le site de Sotheby's :
http://www.sothebys.com/fr/search-results.html?keyword=man+ray
Des photographies (rayographies, solarisations, portraits...), des livres, des objets, des cartes postales...
Le Cinéma de Man Ray
Deux films d'avant-garde de Man Ray :
1. "L'étoile de mer", poème de Robert Desnos, actrice Kiki de Montparnasse, réalisation Man Ray
2. "Le Mystère du château de dé" (1929) réalisation Man Ray, en vacances chez les Noailles
1. "L'étoile de mer", poème de Robert Desnos, actrice Kiki de Montparnasse, réalisation Man Ray
2. "Le Mystère du château de dé" (1929) réalisation Man Ray, en vacances chez les Noailles
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